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HISTOIRE

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un peu d’histoire

Le premier résident de l’actuel village fut un père jésuite. Louis Beaulieu. Il y installa un lieu de mission dès l’automne 1668 mais ne resta dans l’anse qu’un an avec quelques Montagnais, les difficultés climatiques y étant trop rudes. Toutefois, quelques années plus tard certaines familles indiennes revinrent s’y installer et y demeurèrent, vivant de la chasse et de la pêche.

Par la suite, la population du Bas-Canada se retrouve de plus en plus à l’étroit. Des arpenteurs remontent le Saguenay à la recherche de nouvelles terres propices à l’agriculture et c’est en 1837 que la Société des Vingt-et-un s’installe à L’Anse-Saint-Jean pour y exploiter la forêt.

La majorité des familles qui forme la population de L’Anse-Saint-Jean à cette époque vient de Baie-Saint-Paul, des Éboulements et de La Malbaie. Entre 1860 et 1880, on y verra l’arrivée du premier curé, la construction du presbytère et de la première maison d’école, l’ouverture d’un service postal et le début de la construction du quai.

Durant les trois quarts de siècle qui suivent l’arrivée des premiers habitants, il est clair que c’est l’isolement qui fut le trait dominant de l’histoire de L’Anse-Saint-Jean. Les gens y vivent de l’agriculture l’été, de la forêt, de la chasse et de la pêche l’hiver.

Au début du troisième millénaire, la forêt saguenéenne est de plus en plus difficile à exploiter et ceux qui croyaient à l’existence d’une ressource inépuisable sont contraints de réviser leur théorie. C’est pourquoi, à la veille des années quatre-vingt, L’Anse-Saint-Jean se tourne vers l’industrie touristique. C’est au milieu de la décennie quatre-vingt que celle-ci confirme sa vocation touristique.

Malheureusement, le 19 juillet 1996 L’Anse-Saint-Jean vit une véritable catastrophe : la municipalité est ravagée par des pluies diluviennes. Le village est complètement défiguré. À lui seul, il affiche des pertes matérielles de 17 millions. En l’espace d’un an, la plupart des traces du cataclysme ont disparu grâce aux aides financières des gouvernements.

Depuis 1996, la municipalité de L’Anse-Saint-Jean est jumelée avec Florac en France.

Elle est aussi reconnue par l’Association des plus beaux villages du Québec.

Voici les dates les plus importantes :

1838: Arrivée des premiers colons

1859: Constitution de la municipalité du canton de L’Anse-Saint-Jean

1890: Inauguration de l’église paroissiale

1929: Construction du pont couvert dit du Faubourg

1940: Formation du Syndicat coopératif agricole-forestier de L’Anse-Saint-Jean qui eut essentiellement pour but d’exploiter la forêt.

1950: Construction de la centrale hydroélectrique. Cet événement majeur contribua à la modernité de la municipalité de L’Anse-Saint-Jean.

1981: Canton Tremblay adopte le nom de L’Anse-Saint-Jean

1886: Le pont couvert de 1930 est emporté par les glaces.

Démographie et statistiques

L’Anse-Saint-Jean compte une population de 1 250 habitants, occupant principalement deux secteurs de la municipalité, soit la rue Saint-Jean-Baptiste, trait d’union entre la route régionale 170 et le fjord du Saguenay, ainsi que le secteur du Mont-Édouard.

Le secteur de la rue Saint-Jean-Baptiste s’étire sur 12 kms et compte sur la présence d’un patrimoine riche et typique de l’architecture québécoise du 19e siècle. Une quarantaine de résidences privées sont d’ailleurs identifiées comme revêtant un caractère patrimonial distinct et font l’objet de règlements municipaux visant leur préservation.Ces bâtiments sont principalement concentrés autour de l’église du village qui possède, elle aussi, des attraits architecturaux indéniables et qui surplombe le célèbre pont couvert des anciens billets de 1 000 $ canadien. Le point culminant de la rue Saint-Jean-Baptiste est sans conteste l’Anse Saint-Jean que l’on atteint au terme de ce chemin.

Cette zone est caractérisée par la présence de plusieurs infrastructures d’hébergement et une offre d’activités touristiques diverses. Le secteur du Mont-Édouard, quant à lui, s’appuie principalement sur le Centre récréotouristique du Mont-Édouard, une des plus belles stations de ski du Québec. Ce secteur a connu une croissance extraordinaire au cours des dernières années.

Le chemin de Périgny, qui débute après le secteur du Mont-Édouard, compte sur des paysages à couper le souffle, caractérisés par la présence de caps abrupts et d’une nature foisonnante. Ce secteur, sans toutefois être substantiellement développé, est appelé à croître dans les années à venir. La municipalité est finalement traversée par la route régionale 170 qui accueille quelques résidences et des entreprises de services ou commerciales s’adressant principalement à une clientèle de passage.

Notons en effet que la route 170 représente un des moyens d’accès à la région de Charlevoix vers l’Est (la municipalité de Saint-Siméon est située à 68 km de L’Anse-Saint-Jean) et à la métropole du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Ville de Saguenay.

Signification du logo

Réunissant le fjord et la montagne par le symbolique pont couvert, le logo offre une facture moderne qui met en valeur nos origines, notre environnement exceptionnel et la force d’une population qui sait s’unir pour traverser les épreuves et aller de l’avant.

Le nouveau symbole de L’Anse-Saint-Jean repose sur quatre figures. Tout d’abord l’armoirie, qui met toute l’emphase sur l’histoire de ce village fondé en Ensuite le Pont Couvert de l’Anse-Saint-Jean, un des monuments principaux de qui était reproduit au verso des billets de 1000$ du Canada entre 1954 et l’eau donne le ton sur l’héritage nautique du village. Les montagnes font référence au tourisme et particulièrement au Mont-Édouard, cinquième plus haut dénivelé au Québec, lieu de prédilection pour tous les amateurs de ski.